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Le Cirque de Labeil

Cette randonnée du Circuit des corniches de Lauroux (ou Cirque de Labeil) se fait en environ 4 h 30 avec un dénivelé de 700 m. Elle se fait au départ du village de Lauroux qui est situé près de Lodève. Au printemps, cette randonnée est un ravissement pour les yeux et les narines car le sentier est parsemé de fleurs. Vous pouvez vous garer au parking du cimetière de Lauroux et traverser ensuite Lauroux, un joli petit village de 200 habitants situé au confluent de deux cours d'eau le Laurounet et le Rauzet. Une des sources de Lauroux alimente Lodève en eau potable. Les vallées creusées par ces deux petites rivières sont occupées par l'homme depuis la Préhistoire, comme en témoigne la grotte de Labeil près de laquelle passe le circuit. Vous pourrez vous extasier en chemin sur les bouquets d’aphyllantes, de lins, de coronilles, de grandes marguerites et de genêts. Vous repèrerez aussi en chemin des saponaires de Montpellier, des chlora perfoliées, des rhinanthes crête de coq, des astragales de Montpellier et des vesces craque. Dans une ambiance de cirque calcaire, le circuit s’élève ensuite jusqu’au pied des falaises, offrant des points vues superbes sur les paysages du Lodévois. Mais ce sont surtout les fleurs qui vous enchanteront pendant tout le circuit. Vous passerez ensuite au Bois Blanc où vous pourrez repérer la centaurée des montagnes, la sauge des près, la raiponce hémisphérique, le polygale commun et le silène penché. Le sentier passe ensuite au hameau de Labeil où vous pourrez visiter la grotte. Le chemin passe ensuite sous les falaises, puis pénètre dans une superbe forêt de hêtres et traverse le causse au milieu d’un chaos de rochers ruiniformes orné de bouquets d’asters des jardins et où ondulent au vent les stipes pennées. Le chemin descend ensuite pour rejoindre le village de Lauroux.

Lien sur le site « Randonnée cévenole » :

http://randonnee.cevenole.free.fr/index.php5?modele=Lauroux&vue=topo

le Lac du Salagou

Voici une randonnée riche en couleurs et en points de vue, qui passe d’abord entre les ruffes rouges et les eaux bleues du Salagou, puis qui suit en balcon le bord du plateau de l’Auverne. Cette balade de 10 km (balisage jaune) vous prendra environ 3 h 30. Il vous faut partir du parking de la base nautique des Vailhés, au bord du lac du Salagou. Du parking, aller à gauche en direction du lac et passer devant l’accueil de la base nautique. Après le portillon, longer le camping. Franchir un ravin et rejoindre une piste. Vous poursuivrez ensuite le sentier qui suit les berges et vous pourrez profiter de belles vues sur le lac. Noter que les roches rouges qui vous entourent ne sont pas de la bauxite, mais des ruffes (du latin rufus qui signifie roux). Il s’agit d’une sorte de grès argileux coloré par l’oxyde de fer. L'origine de cette roche remonte à l'époque permienne (fin de l'ère primaire, entre 280 et 225 millions d'années). Après la formation de la chaîne hercynienne, un immense marécage s’étale au pied des hautes montagnes. Ces dernières sont attaquées par l’érosion qui alimente le marécage en couches de sédiments. Ceux-ci s’accumulent durant 40 millions d’années sur environ 3 000 mètres d’épaisseur, prenant une teinte rouge du fait de l’oxydation des sels de fer. Ces sédiments se sont déposés par séquences régulières, correspondant à des phases d'assèchement ou d'envahissement lagunaires. Puis, après avoir été recouvertes sous les roches sédimentaires d’origine marine de l’ère secondaire, les ruffes sont devenues visibles à la suite d’autres bouleversements géologiques. Ces ruffes ont conservé des craquelures de dessiccation, ainsi que des empreintes de reptiles, dont les plus spectaculaires sont visibles près de la Lieude, un hameau à l'ouest de Salasc. Notons que les volcans de l'Escandorgue ont recouvert de lave la majeure partie des ruffes, offrant de superbes orgues basaltiques, quelques cheminées volcaniques et de surprenantes incrustations dans les fissures de la roche rouge : les necks et les dykes. C'est à la fin des années 1950 que naquit le projet de construction d'un barrage sur le ruisseau du Salagou. Face à la surproduction du vignoble, l'idée était alors d'irriguer la vallée pour procéder à une profonde reconversion agricole, notamment en cultures fruitières, tout en réduisant parallèlement l'ampleur des crues du fleuve Hérault. Les travaux, commencés en 1964, s'achevèrent en 1969 avec la mise en eau du lac. Mais, parallèlement, les autres programmes de reconversion déjà réalisés dans d'autres régions du sud de la France (Gard, Val de la Durance...) avaient engendré une surproduction qui avait fait chuter les cours : aussi le programme initial de diversification agricole du Salagou ne vit jamais le jour. Couvrant environ 800 hectares, ce lac est aujourd’hui l’un des principaux sites touristiques du département de l’Hérault. La nature ayant peu à peu repris ses droits, les roselières et les iris d’eau ont envahi les rives et le lac est devenu une véritable petite réserve naturelle grouillante de vie. Au printemps, vous pourrez y découvrir de nombreuses fleurs (euphorbe petit cyprès, aphyllantes de Montpellier, ail sauvage, ancolie, aristoloche clématite, grémil, coquelicot, centaurée scabieuse, églantine, genêt d’Espagne, hélianthème, immortelle, géranium luisant, céraiste cotonneux, gesse, lamier jaune, iris, lin de Narbonne, lin jaune, glaïeul d’Italie, linaire couchée, grand muflier, muscari à toupet…) et notamment des Orchidées (ophrys bécasse, orchis militaire, ophrys petite araignée, orchis homme pendu, orchis singe, ophrys jaune, orchis de Provence, orchis pourpre, orchis pyramidal, orchis pourpre, orchis mâle…). Vous monterez ensuite par un sentier situé à gauche de la « calanque » de la Mourade, Passez ensuite une plateforme pour atteindre ensuite un carrefour de pistes. Traversez et prenez en face la piste DFCI (pour la Défense des Forêts Contre l'Incendie) où se trouve une barrière. Restez sur cette large piste en ignorant les départs à gauche et à droite. A un virage en épingle (capitelle dans un champ à droite), poursuivez en bordure du plateau, en profitant de beaux points de vue sur le lac du Salagou, jusqu’à un carrefour. Vous descendrez ensuite à gauche sur une piste qui serpente vers le village des Vailhés. Ce petit hameau mentionné dès le XVIème siècle, était sans doute déjà présente au Moyen-Age. Après la construction du barrage qui a donné naissance au lac du Salagou, ce hameau est situé désormais en bordure du lac et est actuellement toujours habité. Franchir la route et prendre en face une piste cimentée. Traversez ensuite le village, passez une barrière et descendez la piste. Puis, à droite, par l’itinéraire utilisé à l’aller, rejoignez le point de départ.

Le Cirque du bout du monde

Le circuit du Cirque du Nouveau Monde se fait en environ 4 heures de marche et présente un dénivelé de 550 m. La randonnée part de Saint-Etienne-de-Gourgas, situé près de Soubès au Nord de Lodève. Le circuit est d'abord marqué par un balisage jaune. Du parking, vous devez reprendre la rue par laquelle vous êtes arrivés (rue du Béal). Puis au château de Gourgas, vous devrez prendre la rue à gauche. Marchez ensuite une centaine de mètres puis prenez à droite un chemin cimenté balisé en jaune. Faites quelques dizaines de mètres et près d'une propriété privée, vous prendrez à gauche un sentier peu visible entre deux murets. Montez entre les murets jusqu'à tomber sur une piste qu'il vous faudra prendre à droite. Après quelques dizaines de mètres, prenez un sentier en épingle à gauche sur. Vous êtes alors toujours accompagnés par le balisage jaune. Le sentier se faufile alors dans les chênes pubescents puis débouche dans des prés et des champs. Après une portion horizontale entre deux champs, vous franchirez une zone de barrière de parcs à chevaux puis arriverez à une fourche où il vous faudra prendre à droite en montée, toujours en suivant les balises jaunes. Franchissez alors à nouveau la barrière de parcs à chevaux. En chemin, vous découvrirez au printemps de nombreuses fleurs (herbe au bitume, céphalantère rose, chlore perfoliée, petite centaurée mince, scabieuse des champs, chicorée ou fiancée du soleil, garance en fleur, lilas d’Espagne, genêt, urosperme de Daléchamps, lin jaune, lin de Narbonne, chèvrefeuille, millepertuis et raiponce orbiculaire). Après quelques virages dans la pinède, le sentier effectue une montée rectiligne et finit par rejoindre un chemin plus important qu'on prend à droite. Un panneau indicateur en bois vous indique "Circuit Le cirque du bout du monde - Retour au départ - 6,8 km". On est maintenant accompagné par un balisage jaune et un balisage GRP : GR de Pays  (jaune et rouge). Une minute sur ce large chemin et on atteint un carrefour où on prend en biais à droite un sentier horizontal en suivant le seul balisage jaune. Après une dizaine de minutes, on atteint une bifurcation. Attention : ne pas continuer en face, mais prendre le sentier qui part à 180 degrés à droite en descente, toujours balisé en jaune. Le sentier est régulier et parfaitement tracé (avec non seulement un balisage jaune mais aussi un ancien balisage jaune et bleu). Le sous-bois de la pinède est magnifique. On est à la limite des feuillus qui bordent le fond du cirque, dominant alors le petit village de Gourgas. Tout en longeant de belles falaises, vous aurez alors régulièrement des vues sur l'ensemble du cirque. Après une petite heure de marche qui vous aura permis de traverser le cirque dans toute sa largeur, vous arriverez à l'extrémité du sentier. Un sympathique et large chemin dans les pins lui fait suite, vous offrant les dernières vues sur le cirque. Progressivement, le chemin prend l'apparence d'une piste puis il fait une épingle à droite et une deuxième à gauche. Un peu plus loin, vous arriverez à un carrefour et prendrez alors la piste à gauche en montée, laissant le balisage jaune partir à droite. Après une courte remontée dans une zone récemment déboisée, vous repèrerez sur la gauche un sentier en montée (ancien balisage jaune et bleu). Accompagné par ce vieux balisage jaune bleu, vous suivrez la trace principale qui s'élève en virages dans la pinède avec régulièrement de belles vues vers la vallée. Après une demi-heure de montée, vous verrez arriver de la gauche un large sentier balisé GRP. Poursuivez à droite et après quelques dizaines de mètres de plus, vous arriverez sur le plateau au niveau d'un grand carrefour avec 3 pistes. Prenez celle la plus à gauche, balisée GRP (rouge et jaune), direction Nord. Après un quart d'heure sur cette piste horizontale qui offre de temps à autre de belles vues sur la gauche, vous arriverez à un carrefour. Au niveau de ce carrefour, à droite, il y a une petite route goudronnée qu'on ne prend pas. En face, un sentier qu'on ne prend pas non plus. A gauche, il y a l'entrée du gîte rural de La Roque où on ne va pas. A gauche aussi, juste après l'entrée du gîte, il y a une piste entre deux clôtures. C'est là que vous devez aller. Vous devrez rester sur cette piste qui rapidement contourne le gîte de La Roque, passant entre deux clôtures. Vous prendrez ensuite sur votre gauche une voie dont un panneau indique qu'elle est une voie sans issue pour les véhicules. Vous continuerez à droite, après avoir franchi une chicane, sur le sentier en bordure du plateau du Larzac. Dans cette zone, si vous avez un chien, il faudra le tenir en laisse car des animaux d'élevage y sont en liberté. Après quelques minutes, alors que le sentier se dédouble, vous prendrez la branche de gauche qui permet de rester au plus près des falaises. Encore une paire de minutes et à un nouveau dédoublement, vous prendrez à nouveau à gauche pour profiter à nouveau de vues magnifiques. Puis vous atteindrez une grande zone herbeuse qui précède la montée vers la zone de falaises la plus élevée. Il faudra alors, par un petit chemin marqué au sol d'un 7 jaune, rejoindre la trace principale qu'on devine plus à droite. Vous attaquerez alors la montée et passerez alors vraiment très près du bord des falaises, profitant de vues exceptionnelles sur l'ensemble du cirque du Bout du Monde. Vous verrez peut être aussi des parapentes planant dans le ciel. Passé le point haut, vous franchirez à nouveau un portillon et vous redescendrez de l'autre côté de la butte. Après quelques minutes de descente, vous rejoindrez une piste carrossable que vous devrez emprunter vers la gauche. Presque immédiatement, la piste se dédouble. Prenez alors la branche de gauche. Après une épingle à droite puis une autre à gauche, vous atteindrez une citerne. Vous prendrez alors à gauche un sentier balisé en jaune appelé « le chemin de la Camargue ». Vous entamerez alors une belle et large descente. Un bon quart d'heure plus tard, vous laisserez à gauche la vire médiane (balisée GRP) et à peine deux cent mètres plus loin, vous retrouverez le carrefour vu à l'aller (panneau de signalisation en bois, Direction "Circuit Le Camin Farrat"). Continuez sur votre droite  à descendre une minute et n’oubliez pas de tourner en épingle à gauche avec le balisage jaune que vous suivrez alors jusqu'au parking de départ.

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Puncho d'Agast

Pour faire le circuit de La Puncha d’Agast (600 m de dénivelé et 4h35 de marche), vous vous garerez en haut du village « Le Monna » situé à quelques kilomètres seulement à l’Est de Millau. Ce village, dominé par son château,se situe près de la Dourbie et il se niche au cœur d’un profond vallon qui entaille les flancs du Causse Noir. Le sentier s’élève d’abord au milieu des buis et des chênes. Le bord du chemin est un véritable jardin où fleurissent les campanules, les dorycnies, les aphyllantes de Montpellier, les coronilles, les blackstonies, les lins, les chèvre-feuilles et les saponaires. Vous pourrez découvrir aussi les fleurs étonnantes de l’orchis bouc, de nombreux dompte-venin, du thym en fleur et les fleurs mauves de la vesce craque. Vous profiterez aussi en chemin de très belles vues en direction de la vallée. Le sentier monte ensuite au milieu de rochers dolomitiques. Des promontoires rocheux offrent alors de remarquables points de vue sur le Causse. Vous longerez ensuite le rebord du plateau, et nous avons pu observer dans ce secteur des vautours fauves en vol. Le vautour fauve niche sur les corniches de falaise, souvent en colonies. Vous pourrez observer les globulaires, les asphodèles, les stipes pennées, les raiponces hémisphériques et les orchis des montagnes, mais aussi des ophrys bécasse, des orchis tacheté (Dactylorhiza maculata), des ophrys mouche et des orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora). Vous passerez ensuite près d’un bassin alimenté par une source (Fontaine du Salze). De là, vous pourrez voir au loin l’imposant Viaduc de Millau qui franchit la vallée du Tarn. Vous atteindrez ensuite la Puncha d’Agast pour profiter un instant d’une splendide vue sur Millau et vous pourrez sans doute voir alors des parapentes qui décollent de ce sommet pour redescendre à Millau. Le chemin se poursuit en zone forestière pour atteindre l’ancienne Ferme du Cade, un lieu bucolique avec une grande prairie verdoyante et des bâtiments soigneusement rénovés. Le sentier est toujours aussi agréable et fleuri. Vous poursuivrez votre chemin dans la forêt, puis au bord d’un ravin boisé et moussu. Le chemin débouche ensuite de nouveau en versant Sud et la descente vers « Le Monna » s'amorce au milieu de splendides falaises dolomitiques. Et dans cette descente, vous pourrez sans doute observer comme nous des vautours fauve en vol ou nichés sur une falaise.

Autour de Chamonix - Lac Blanc

La randonnée du Lac Blanc au-dessus de Chamonix est une randonnée incontournable que vous devez absolument faire si vous êtes dans cette région de Haute-Savoie. Traditionnellement, cette randonnée se fait à partir des Praz de Chamonix où un téléphérique vous conduira jusqu'à La Flégère (1887 m). Il vous faudra environ 1h45 pour aller de La Flégère au Lac Blanc (2352 m). Vous pouvez aussi raccourcir cette randonnée en montant par un télésiège de La Flégère jusqu'à l'Index (2395 m). Dans ce cas, la randonnée de l'Index au Lac Blanc vous prendra seulement 1h15.

Mais nous vous conseillons plutôt un autre itinéraire beaucoup plus agréable (mais plus long, car il faut compter environ 3 h30 de marche pour la montée) et qui a l'avantage de vous faire éviter la foule de randonneurs qui chaque jour en été circule sur le sentier qui part de La Flégère. Il vous faudra alors partir du village d'Argentière (1240 m). Vous avez alors une montée régulière, d'abord en forêt, puis en alpage, pour atteindre les lacs de Cheserys et notamment le lac supérieur des Cheserys où la photo affichée ci-contre a été prise. Il y un passage sécurisé avec une échelle métallique à la portée de tous, situé juste avant d'atteindre le Lac Blanc.

Localisé dans la Réserve Naturelle des Aiguilles Rouges, le Lac Blanc est un des plus beaux lacs de montagne et le panorama qu'il offre sur le Massif du Mont-Blanc est exceptionnel. Vous pourrez notamment voir les Aiguilles de Chamonix, les Grandes Jorasses, l'Aiguille du Midi et bien sûr le Mont-Blanc. L'eau du Lac Blanc est un peu trop froide pour vous y baigner et vous devrez partager en été le sublime paysage avec de très nombreux vacanciers. Attention, comme vous êtes dans une réserve naturelle, vous ne pourrez pas emmener votre chien avec vous. Il y un refuge au Blanc où vous pourrez prendre une consommation ou dormir (à condition d'avoir réservé avant). Malgré le monde, nous avons quand même pu voir des marmottes et des bouquetins.

Pour le retour, si vous voulez faire une boucle et éviter de faire toute la descente, nous vous conseillons de prendre le chemin qui va du Lac Blanc à la Flégère, puis de redescendre avec le téléphérique. Vous pouvez rejoindre ensuite Argentière en prenant au Praz de Chamonix un bus ou un train.. Vous pouvez aussi rejoindre Argentière à pied par un très agréable sentier qui longe l'Arve. 

Autour de Chamonix - le Lac de Pormenaz

Cette randonnée estivale d’environ 4h30 et de 600 m de dénivelé démarre au parking de Passy-Plaine-Joux (1360 m), une petite station de ski située au-dessus de Passy, en Haute-Savoie et vous pourrez profiter dès le départ d'un magnifique panorama sur la chaîne du Mont-Blanc. Plein Sud, vous verrez le Mont-Joly qui pointe seul du haut de ses 2 500 m, puis la chaîne des Aravis qui s’élève à l’Ouest et enfin côté Nord l’impressionnante muraille des Fiz, sur laquelle est adossée cette station. La randonnée commence par une large piste pas très agréable qui monte en direction du refuge de Moede Anterne mais vous pourrez profiter ensuite d’un joli sentier en balcon bordé d’épilobes et qui offre un beau panorama sur le Massif du Mont-Blanc. Vous longerez des alpages où se prélassent quelques vaches, passerez ensuite aux Chalets de Barmus (1600 m), puis aux Mollays (1592 m) avant d’atteindre les quelques chalets d’Ayères. Le sentier passe ensuite près du torrent du Souay où vous aurez peut-être la chance de voir quelques marmottes. Vous entrez alors dans la Réserve Naturelle de Passy et les chiens y sont interdits comme dans toute Réserve Naturelle. Vous pourrez monter alors au Lac de Pormenaz par l’itinéraire de la Chorde, qui est un sentier escarpé et assez difficile si vous êtes sujet au vertige, mais ce chemin est sécurisé en de nombreux points par des câbles et des échelles. Tout au long de cette ascension, les Aravis et les Fiz sont visibles en toile de fond. Et la récompense après l’ascension sera de découvrir le Lac de Pormenaz (1950 m). Au cœur de la réserve naturelle de Passy, ce lac est un véritable havre de paix, surplombé par l’imposante Pointe Noire du même nom et par les Rochers des Fiz. Pensez à prendre vos maillots pour pouvoir vous baigner dans ce petit lac d’altitude. Après une pause au bord du lac, vous pourrez redescendre par le sentier des Argentières, laissant un peu plus bas sur votre gauche le chemin qui conduit au refuge de Moede Anterne. Dans cette descente, vous pourrez voir des Orchidées, des Parnassies des marais et peut-être des bouquetins dans les prairies pentues qui font face au sentier. Parvenus à nouveau au torrent du Souay, vous descendrez vers les chalets du Souay (1569 m), puis au Gouet (1429 m) et enfin au chalet-refuge du Chatelet d’Ayères (1418 m), avant de descendre au Lac Vert (1266 m), qui est un site naturel classé depuis 1909. Situé dans un écrin forestier, ce lac est dominé par la chaîne des Fiz. D'après l'Office national des forêts, ce lac s'est vraisemblablement formé lors de l'éboulement dit du « Dérochoir » au XVème siècle, puis d'autres éboulements postérieurs ont agrémenté le lac de nombreux rochers émergés. Le tourisme et le vieillissement menacent aujourd'hui les arbres bordant le lac si bien que des plantations et l'aménagement d'un sentier sur des passerelles en bois ont été effectués pour y remédier. Vous pourrez faire le tour de ce petit lac tout en observant les différents arbres qui le bordent (Hêtre, Saule marsault, Epicéa, Noisetier, Erable sycomore, Sorbier des oiseleurs et Mélèze d’Europe). Vous pourrez repérer aussi de remarquables libellules comme la libellule émeraude et l'æschne des joncs. Après une courte montée dans la forêt, vous parviendrez au site des Cabanes du Mont Blanc où quelques cabanes perchées dans les épicéas ont été conçues de manière écoresponsable avec du bois issu des forêts locales, puis vous rejoindrez le parking de Plaine-Joux.

Autour de Chamonix - Montenvert - La Mer de Glace

Cette randonnée de la journée démarre de la gare de Chamonix (1030 m). Vous prendrez d’abord une piste abrupte qui monte le long du circuit de la luge d’été. Au panneau, suivre la direction de Montenvers par le Chalet de Caillet (un autre itinéraire possible un petit peu moins facile est de passer par le Rocher des Mottets). Vous aurez le plaisir de poursuivre votre balade par un sentier forestier au Chalet-buvette de Caillet situé à 1590 m. Le sentier est facile et les plus courageux pourront même courir sur ce chemin jusqu’à Montenvers. Vous continuerez ensuite ce sentier qui monte jusqu’à atteindre le Grand Hôtel du Montenvers et la gare d’arrivée du train (1913 m). Il vous aura fallu environ 2h30 pour faire la montée depuis Chamonix. Vous découvrirez alors un véritable spectacle de carte postale, c'est-à-dire un panorama splendide sur les Drus, l’Aiguille verte, les Grandes Jorasses, l’Aiguille de la République, l’Aiguille des grands Charmoz, la Dent du Géant, et évidemment les méandres de la Mer de glace (voir photo ci-contre), laquelle est le plus grand glacier français (11 km de long). Avec des jumelles, vous pourrez peut être observer des chamois dans les pierriers situés au bas des Drus et vous pourrez aussi observer la statue de la Vierge installée dans une anfractuosité des Drus, à 3000 m d’altitude.

Vous pouvez ensuite prendre le sentier situé au-dessus de la gare de Montenvers et qui monte au Signal de Forbes, un petit col situé à 2204 m d’altitude. Le sentier recouvert de grandes dalles de schistes traverse ensuite une zone de pierrier. Vous pourrez observer alors en face de vous le Mont-Blanc et vous verrez aussi les Aiguilles de la République, du Grépon et de la Blatière qui font le bonheur des alpinistes chevronnés. Vous rejoindrez ensuite le Grand Balcon Nord et si vous le souhaiter aller jusqu’au refuge du Plan de l’Aiguille (2310 m) où un téléphérique pourra vous ramener à Chamonix (attention, consulter avant de partir les horaires de la dernière descente). Vous pouvez aussi revenir à Montenvers par le Grand Balcon Nord puis soit descendre à pied (par exemple par l’itinéraire qui passe par le Rocher des Mottets) soit, si vos mollets vous le réclament, prendre le petit train rouge à crémaillère qui vous redescend en moins de 30 minutes à Chamonix (attention, consulter avant de partir les horaires du dernier train).

Autour de Chamonix - Col de Balme - Albert 1er

La montée au refuge Albert 1er est une magnifique randonnée que nous vous conseillons vivement de faire si vous êtes dans la région de Chamonix, notamment pour la magnifique vue qu’elle offre sur le Glacier du Tour. Le départ se situe au village du Tour (1450 m) et si vous le souhaitez, vous pourrez prendre alors le télécabine qui monte à Charamillon (1856 m), puis le télésiège qui monte aux Autanes (2195 m). Des Autannes, vous pouvez aller en 15  minutes au Col de Balme où passe la frontière entre la Suisse et la France. Puis de retour aux Autannes, vous atteindrez le Refuge Albert 1er en 2h 30 de marche. Le sentier très fréquenté est facile au départ, mais devient plus escarpé quand vous vous rapprocherez du refuge. La montée le long de la moraine rocheuse est assez raide à la fin pour accéder au refuge Albert 1er. La vue sur le glacier du Tour et sur l’Aiguille du Chardonnet (que vous pouvez voir sur la photo ci-contre) vaut vraiment le déplacement. Vous pouvez dormir au refuge Albert 1er situé à 2702 m (mais la réservation est nécessaire). Ce refuge porte le nom du roi des Belges, Albert 1er, véritable amoureux de la montagne.

Au retour, vous reprendrez le même chemin en évitant de redescendre tout le long de la moraine jusqu’au Tour car ce chemin direct est très raide et pénible à descendre. Sur le chemin du retour, nous vous conseillons donc de prendre le même chemin jusqu'à la bifurcation qui va aux Autannes à droite et à Charamillon à gauche. A cette bifurcation, vous pouvez prendre à gauche le sentier qui descend à Charamillon où vous pourrez soit prendre le télécabine (attention : dernière descente à 17 heures en été), soit finir à pied de Charamillon jusqu’au village du Tour en évitant la piste de VTT mais en prenant le sentier réservé aux randonneurs.

Autour de Chamonix - Les Chalets de Loriaz

Voici un très belle randonnée accessible à tous et offrant un splendide panorama sur le massif du Mont-Blanc. Pour cette randonnée estivale, il vous faudra compter environ 3h30 de marche avec un dénivelé d’environ 700 m de dénivelé. Cette randonnée démarre au village du Coutteray situé dans la Vallée de Vallorcine, non loin de la frontière franco-suisse. Pour aller en voiture à Coutteray, passer à Chamonix, puis Argentière, franchir ensuite le Col de des Montets en direction Martigny (Suisse), puis passer à Vallorcine, traverser le Buet et prendre la première à gauche pour vous garer au Coutteray. Vous suivrez ensuite à pied un très agréable chemin qui monte régulièrement dans la forêt jusqu’aux Chalets de la Loriaz (2020 m), lesquels sont situés au cœur d’un alpage sur le plateau de la Loriaz. Vous pourrez admirer alors un merveilleux panorama qui s’étend du glacier de Trient jusqu’au Mont-Blanc. La descente jusqu’au Coutteray se fait ensuite par le même itinéraire.

Autour du Puy de Sancy

Cette très belle randonnée auvergnate conduira vos pas autour du Puy de Sancy. Votre point de départ se situe au centre équestre du Mont-Dore et vous pourrez faire d’abord une petite halte au Mont-Dore. Cette commune compte notamment sur son territoire plusieurs sources qui sont exploitées pour la production de l'eau de source du Mont-Dore. La ville est connue essentiellement comme station thermale. Les Celtes puis les Romains utilisaient déjà les eaux des monts d'Auvergne pour leurs propriétés sur la santé. Au Moyen Âge, cette pratique a tendance à disparaître sauf justement au Mont-Dore où l'on continue à soigner les affections pulmonaires et rhumatismales. L'accès était alors gratuit et la fréquentation très populaire. Au XIXème siècle, le capitalisme naissant commence à s'intéresser à cette richesse naturelle et les stations thermales comme La Bourboule et le Mont-Dore vont se développer surtout à partir de 1830. Commenceront alors à se créer des casinos, des hôtels, autour des établissements de soins. Les eaux sont ici les plus siliceuses de France, elles sont aussi chargées de gaz et d'acide carbonique, leur température est comprise entre 38 et 44 °C. On y soigne l'asthme, les affections respiratoires et les rhumatismes. Parmi les curistes célèbres qui ont fréquenté les eaux du Mont-Dore, citons George Sand, Alfred de Musset, Honoré de Balzac, Anatole France et Marcel Proust.

Vous suivrez le sentier qui monte en forêt au-dessus de la ville de Mont-Dore et vous emmène à la Grande Cascade. Le spectacle qu’offre cette cascade vaut vraiment le coup d’œil. L’eau s’y écoule le long d’une falaise de près de 40 m de haut, formée par une coulée de lave. Nous pouvez passer derrière la cascade ce qui est assez impressionnant. Le sentier monte ensuite jusqu’au plateau de Durbise situé au-dessus de la forêt. Le sentier qui traverse la pelouse d’altitude est particulièrement agréable. Le chemin suit ensuite les crêtes et monte d’abord au Roc de Cuzeau. Parvenus au sommet du Roc de Cuzeau (1737 m), vous pouvez repérer le Puy de Sancy à l’Ouest, le lac de Chambon au Sud et le lac de Guéry au Nord. Vous continuerez à monter le long des crêtes jusqu’au Puy des Crebasses (1732 m) et longerez alors les crêtes qui surplombent la Vallée de Chaudefour, qui est une réserve naturelle. Vous pourrez profiter alors d’une vue aérienne sur la Dent de la Rancune, les Cornes du Diable et la crête du Coq. Parvenus au Pan de la Grange (1 720m), vous pourrez ensuite poursuivre l’ascension jusqu’au Puy de Sancy. Ce strato-volcan est le point culminant du Massif central (1 886 m) et il s’est formé il y a environ 2 millions d’années. Et du haut du Puy de Sancy, vous pourrez embrasser du regard 1/7ème de la France et profiter d’un magnifique panorama sur les vallées glaciaires et les crêtes acérées ainsi que sur les massifs volcaniques du Cantal, de la Chaîne des Puys, du Mézenc et sur le Forez. Et avec une météo favorable, il est même possible d'observer le massif alpin. Vous pouvez redescendre alors vers la station du Mont-Dore (1330 m), soit en téléphérique, soit par une large piste de ski caillouteuse et raide. Sur les flancs du Puy de Sancy, deux torrents, la Dore et la Dogne se rejoignent pour former la Dordogne et votre randonnée se termine par un chemin qui part du parking du téléphérique et qui longe la Dordogne jusqu’au centre équestre d’où vous êtes partis.

Le Lac de Guéry et le lac de Servières

Lac de Guéry et lac de Servières

Cette balade en Auvergne démarre au départ du Col de Guéry (1266 m) qui est situé à quelques kilomètres au nord du Mont-Dore. Vous passerez d’abord au centre montagnard Cap Guéry, qui est un centre d'activités nordiques de pleine nature dont la vocation est d’offrir des moments de détente en famille en favorisant le retour aux valeurs essentielles de la nature et la préservation de l’environnement. Le centre loue des cabanes en rondins et des tentes-lodges et il met à la disposition de tous un kota-grill et une salle pique-nique. Ce centre s’inspire des refuges en bois qu’on peut trouver dans les grands parcs canadiens. Cette randonnée démarre par un sentier qui monte dans la forêt au-dessus du lac de Guéry, qui est le plus haut des lacs d'Auvergne (1 244 m). Ce lac de 25 hectares résulte de l'obstruction de deux cours d'eau par une coulée de lave il y a deux millions d'années. Il est complètement gelé en hiver, mais la pêche y est possible en creusant un trou dans la glace. On peut pêcher des truites arc-en-ciel, des truites fario, des saumons de fontaine, des ombles chevalier, des perches, des brochets et des carpes. Au cours de votre montée en forêt, il faudra vous arrêter un instant pour admirer la cascade de Guéry. L’eau, en provenance du ruisseau des « Mortes » y dégringole sur une coulée de lave émise par le Puy May. Le sentier vous conduira ensuite au-dessus du lac, près des Roches Tuilière et Sanadoire, qui sont deux anciens volcans situés dans la vallée de Fontsalade. Ces deux « sentinelles » du lac du Guery appartiennent au massif volcanique de l’Aiguillier dont la période d’activité date de 2 millions d’années. A l’époque, ce volcan était en partie recouvert d’une calotte glaciaire. Les Roches Tuilière et Sanadoire sont des protrusions. Une protrusion se forme lors d’une éruption volcanique lorsque la viscosité extrême de la lave fait que celle-ci monte lentement sous la forme d’un piston cylindrique que l’on appelle une aiguille de protrusion. La Roche Tuilière s’élève à une altitude de 1288 mètres. Situé sur la commune de Rochefort Montagne, la roche fut exploitée pour sa « lauze » jusqu’au milieu du XXème siècle. En effet, les prismes réguliers, nés du lent refroidissement de la lave, se délitent en plaques minces et régulières que sont « les lauzes ». Ces dernières furent longtemps exploitées comme des tuiles pour couvrir les toits des maisons et des églises du coin, donnant ainsi son nom à la Roche Tuilière. Située sur la commune d’Orcival, la Roche Sanadoire s’élève à une altitude de 1286 mètres. Le nom de Roche Sanadoire vient de « roche sonnante » du fait que la phonolite qui la compose résonne quand on la frappe. Au Moyen-Age, la Roche Sanadoire était surmontée d’un château qui était réputé pour être imprenable. Ce château servit de repaire aux mercenaires anglais qui ravagèrent notamment la contrée pendant la guerre de Cent Ans. En 1373, les ducs de Bourbon et les seigneurs d’Auvergne durent l’assiéger pendant trois semaines afin de déloger les quelques 300 soldats anglais présent sur ce site. A la fin du XVème siècle, de violents tremblements de terre ont provoqué l’effondrement de la partie sommitale de la Roche Sanadoire. Entre les Roches Tuilière et Sanadoire coule le ruisseau de Fontsalade qui a donné son nom à cette vallée glaciaire. Après avoir admiré ces 2 gardiennes de la vallée de Fontsalade, vous redescendrez par un joli sentier en sous-bois qui vous ramènera au Col de Guéry.

            Vous reprendrez ensuite la voiture sur 6 km vers le Nord pour rejoindre le parking du lac de Servières. Situé sur la commune d'Orcival, à une altitude de 1202 m, ce lac s’est formé dans le cratère d’un ancien volcan. C’est ce que l’on appelle un maar. En remontant via les fractures du sol terrestre, le magma a rencontré une nappe phréatique. La vaporisation immédiate de l'eau a provoqué une pression intense, ce qui entraîné une forte explosion. On parle alors d’éruption phréato-magmatique. Le cratère s’est ensuite rempli d'eau. Le lac de Servières est moins profond (26 m) et beaucoup plus petit (15 hectares) que le principal maar de la région, le lac Pavin (44 hectares). Comme la plupart des lacs de cratère, la forme du lac de Servières est quasi circulaire. Il est entouré de parois abruptes au sud, vers la montagne de Combe Perret, alors qu'à l'est, ses eaux affleurent le bord du cratère d'où s'échappe la Sioule, affluent de l'Allier. Ce petit lac de montagne est en grande partie entouré de forêts de mélèzes et de sapins et l’on peut y pêcher la truite et l'omble chevalier. Vous pouvez faire le tour à pied de ce charmant petit lac et, comme de nombreux vacanciers, vous y baigner en été (mais la baignade n’y est officiellement pas autorisée).

Le Lac Chauvet

Le départ de cette petite balade en Auvergne est situé juste après Le Pont de Clamouze, sur la commune de Picherande, à quelques kilomètres au Sud-Ouest de Besse-en-Chandsesse. Vous apprécierez d’abord l’ombrage du sentier forestier qui vous conduira à la cascade de la Barthe. Au milieu des pâturages, bien à l'abri des montagnes coule le ruisseau de Neuffonds. Mais, brusquement, ce ruisseau se trouve confronté à un à-pic impressionnant dans lequel il tombe bruyamment avant de continuer son paisible chemin. Cette chute donne naissance à la très jolie cascade de la Barthe, qui est située dans un endroit bucolique à souhait. Vous pouvez ensuite revenir sur vos pas et vous diriger vers le Lac Chauvet. Ce lac de 54 hectares, situé à 1 165m, occupe un maar, c’est-à-dire un vaste cratère d’explosion né du contact de l’eau d’une nappe phréatique et du magma qui remonte vers la surface. Ce lac s’est formé il y a environ 150 000 ans, il a une profondeur d’environ 80 m et il reçoit un petit affluent qui descend de la forêt de Montbert. Il se vide par un petit émissaire au nord-ouest, le ruisseau de Chauvet. Ce lac est géré par un propriétaire privé et la baignade y est interdite afin de protéger les alevins qui y vivent. Vous pourrez vous balader ensuite au-dessus du lac Chauvet dans la forêt de Montbert qui borde ce lac sur la moitié de sa circonférence. Vous pouvez marcher aussi un moment juste au bord du lac, mais à cause des marécages qui bordent la partie Est de ce lac, vous ne pourrez pas en faire le tour complet.

Autour de Chamonix - Lac d'Emosson

Cette randonnée (4h30 de marche et 520 m de dénivelé) est située en Suisse, à 30 kilomètres seulement de Chamonix. Le départ de cette randonnée se fait au Col de la Gueulaz (1970 m), que vous pouvez atteindre en voiture par une route en lacets qui monte au-dessus de Finhaut et qui vous conduit jusqu’au barrage d’Emosson. Après avoir admiré le panorama sur le Massif du Mont-Blanc, vous démarrerez votre randonnée en marchant sur le grand barrage d’Emosson qui fut construit de 1967 à 1973 sur la rivière Barberine. Cet ouvrage entièrement situé en Suisse reçoit également des eaux en provenance de France, en particulier des glaciers d'Argentière et du Tour situés dans le Massif du Mont-Blanc. Dès que vous aurez franchi ce barrage, vous devrez monter par un chemin qui s’éloigne du lac d'Emosson. Il y a quelques passages délicats mais le sentier est bien sécurisé par des chaînes ou des marches en métal. En été, vous pourrez repérer en chemin de nombreuses fleurs (Gentiane pourpre, Adénostyle, Raiponce, Arnica, Linaigrette, Parnassie des marais, Campanule, Laitue de Alpes, Buplèvre étoilé et Gentianes printanières). Quand vous parviendrez au-dessus de la Cabane du Vieux-Emosson (2205 m), vous pourrez sans doute admirer des Casques de Jupiter et des Lis-Martagon. Vous passerez ensuite sur le barrage du Vieux Emosson pour attaquer la montée qui conduit aux traces de Dinosaures. Le chemin s'élève jusqu' à 2400 m d’altitude pour atteindre le site où environ 800 traces de Dinosaures ont été découvertes dans les grandes plaques inclinées de grès. Ce versant helvétique du col de la Terrasse, situé à l'extrémité sud-est du cirque, abrite des terrains remontant au Trias. C’est le géologue français Georges Bronner qui a découvert ces empreintes de Dinosaures (en fait d’Archosaures) le 23 août 1976 dans des affleurements de grès. Ces traces étaient jusqu'alors cachées sous les névés. Une première étude en 1979 a révélé la présence de 9 types d’empreintes. On estime que ces reptiles mesuraient entre 2 et 4 mètres de haut et pesaient moins de 500 kg. Quatre espèces différentes ont pu être identifiées, 2 bipèdes et 2 quadrupèdes. Ce gisement correspond à un passage d'animaux sur une plage (celle de la Pangée). Outre les traces, on voit très bien les ondulations du sable créées par les vagues. La découverte en 2008 par le paléontologue italien Marco Avanzini d’une nouvelle piste sur un bloc isolé du site a permis de préciser l’auteur de l’essentiel des empreintes : un Reptile commun des Dinosaures, des Crocodiles et des Oiseaux qui a vécu il y a près de 250 millions d’années. Ainsi les Reptiles qui ont laissé ces traces vivaient 10 à 15 millions d’années avant l’apparition des Dinosaures. Ces Reptiles appartiennent à 2 lignées, dont l’une (les Ornithidera) va évoluer vers les Ptérosaures (Reptiles volants) et les Dinosaures (et donc aussi les Oiseaux), et l’autre (les Crurotarsi) va évoluer vers les Crocodiles et d’autres groupes aujourd’hui éteints. L’apparence du Reptile responsable des traces découvertes par Avanzini peut se comparer à celle d’un Crocodile au museau raccourci et dressé sur ses pattes. Il appartient au genre Isochiotherium (nom attribué au type d’empreintes) et peut s’apparenter au squelette du Ticinosuchus, dont le squelette a été retrouvé dans le Trias moyen du Tessin. Ce Reptile, haut d’une soixantaine de cm, pouvait mesurer 2 à 3 m de long. Ce site d’Emosson est le plus grand gisement européen à affleurement naturel. Les spécialistes estiment que l'érosion naturelle, due au gel et aux écoulements, devrait détruire les empreintes d'ici à 2020-2030. Des moulages ont été effectués et sont conservés au musée de Genève. Vous poursuivrez ensuite la montée jusqu’au point culminant de cette randonnée (2490 m). Le chemin redescend par la Gorge de la Veudale dans des pierriers entourés de névés au cœur d’un paysage minéral grandiose qui rappelle ceux que l’on peut rencontrer sur le GR20 en Corse. Puis vous retrouverez un sentier plus facile qui descend dans les alpages et vous ramènera au barrage d’Emosson.

Peníscola (commune d'Espagne de la province de Castellón)

Peníscola (en valencien) ou Peñíscola (en castillan) est une commune d'Espagne de la province de Castellón dans la Communauté valencienne. Depuis 2013, Peníscola appartient à l'association Les Plus Beaux Villages d'Espagne. À la fin du Grand Schisme d'Occident, l'antipape Benoît XIII (Pedro de Luna, dit le cardinal d'Aragon ou le Pape Luna ou encore l’Antipape), exclu d'Avignon d'où il régnait sur une partie de la chrétienté et qui n'était plus toléré que par l'Aragon, s'y installa et y mourut après 19 années de résistance à Rome. La ville de Peníscola est située sur une péninsule rocheuse. Sur ce rocher entouré par la mer se dressent les anciennes fortifications de la cité, que domine le château du Pape Luna (dont nous vous recommandons la visite). La commune possède de vastes plages sableuses si bien qu’elle est très appréciée par les nombreux touristes. Au nord de la ville, les marais de Peñíscola, séparés de la mer par un cordon littoral, constituent une zone protégée pour la faune et la flore. Au sud, la Serra d'Irta, qui est devenue un parc naturel protégé de plus de 80 km2. On y trouve la Tour de Badum (tour de guet), près de laquelle surgissent du fond de la mer de nombreuses sources d'eau douce. La randonnée que nous vous conseillons de faire (mais pas en période estivale à cause de la chaleur qui règne ici) est une boucle pédestre de 24 km et 6 heures de marche, située dans la partie Nord de la Réserve de la Serra d’Irta. Cette Sierra est une chaîne de montagnes dont le point culminant est à 572 m d’altitude et qui longe le littoral sur 15 km. Il vous faudra laisser la voiture à un kilomètre au Sud de Peñíscola puis rejoindre la piste de terre qui monte à l’ermitage de Sant Antoni. De l’ermitage, vous pourrez profiter du splendide panorama sur le littoral, mais aussi des barbecues qui sont installés ici. Vous verrez notamment les cultures en terrasses, le château de Peñíscola au loin et les petites criques qui jalonnent la côte. Vous quitterez ensuite l’ermitage Sant Antoni par un sentier perché sur les flancs d’un ravin et parviendrez alors à la crête de la Sierra. Vous cheminerez parmi les lentisques, les chênes kermès et les chênes verts, le romarin, le thym et la sauge. Puis vous pouvez faire un petit aller-retour pour descendre au château de Pulpis qui surplombe la localité de Santa Magdalena de Pulpis. Le château de Pulpis, qui date du Xème siècle, est d’origine musulmane. Au cours des siècles, les Templiers, et par suite les héritiers, l’Ordre de Montesa, s’en emparèrent. Les ruines de ce château semblent avoir été disposées dans un véritable jardin naturel composé notamment de palmiers nains (unique palmier endémique en Europe), de cistes et d’astérolides épineuses. Il vous faudra remonter ensuite pour rejoindre le circuit initial. Vous atteindrez ensuite la Mallada de la Rabosa, où se trouvent les ruines d’une ancienne basse-cour, témoignant de l’ancienne tradition d’élevage de la région. Puis vous descendrez par un sentier étroit et pentu qui suit la crête du ravin de Carreres et vous pourrez alors vous reposer un instant à l’ombre des ormes du Mas du Señor avant de poursuivre votre chemin jusqu’à la Caseta, une cabane en pierre sèche qui est une réplique des refuges ruraux de la région. Vous descendrez ensuite jusqu’à la plage du Pébret et longerez alors le littoral. Puis vous monterez à nouveau pour atteindre la tour Abadum (ou tour de Badum) située au sommet des falaises. La tour circulaire de Badum, située à 97 m d’altitude et datant du XVIème siècle, servait jadis de tour de guet. De la tour, vous pourrez profiter d’une vue remarquable sur le château de Peñíscola et sur le littoral. Près de cette tour surgissent du fond de la mer de nombreuses sources d'eau douce. Vous redescendrez ensuite de la tour et longerez la côte pour revenir à proximité de la route qui va à Peñíscola.

Parc National de la côte du Pembrokeshire au Pays de Galles

Cette randonnée se déroule dans le Pembrokeshire, qui est comté situé au sud-ouest du Pays de Galles, sur les rives de la mer d'Irlande. C'est le comté le plus occidental du Pays de Galles. La balade démarre à Porthclais, près du village de St David’s (dont il vous faut absolument visiter l’immense cathédrale anglicane). Vous suivrez ainsi la côte par un splendide chemin qui domine les falaises. En chemin, vous pourrez apercevoir la tête émergée de phoques gris ou bien des groupes de phoques gris se reposant sur les galets de petites plages. Vous pourrez également observer de nombreux oiseaux dont des Fous de Bassan et des Craves à bec rouge. Après environ 8 km de marche, vous atteindrez St Justinians et vous pourrez prolonger encore votre marche d’une heure pour atteindre la belle plage de Porth Mawr Whitesands, une large plage sableuse du Pembrokeshire Coast National Park, située à environ 3 km à l'Ouest de la petite ville de St. David’s. C’est une plage magnifique, très prisée des surfers. Par contre, la présence du soleil n’est pas garantie dans cette région.

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